La Societe de Cloitre

La pandémie du virus corona a provoqué le confinement de toute l'humanité, et le confinement va devenir la nouvelle anormalité. Ce confinement devient similaire au confinement que certains religieux font dans les cloîtres. Si le covid 19 est contrôlé, cela ne signifie pas que l'emprisonnement disparaît, mais qu'il deviendra le nouveau mode de vie, arguant qu'il existe des autres dangers. En fait, la pandémie est le grand prétexte pour normaliser ou naturaliser l'emprisonnement qui avait déjà lieu et dont les gens n'étaient pas conscients. Maintenant c'est le cas, mais elle l'accepte volontairement, convaincue que c'est pour son bien. La pandémie n'a été que le moyen de mettre fin au processus graduel de séquestration en cours, et seule la touche finale manquait pour être légalisée et assimilée par tous, comme le nouveau monde après le confinement. Les terroristes politiques, religieux, étrangers, criminels et pauvres sont les virus potentiels, dont chacun doit s'éloigner et se confiné dans sa forteresse privée. C'est auto-encloîtrement, l'acceptation volontaire de ce nouveau style de vie comme juste, convenable et positive. Le rêve d'Abraham que le troupeau est contrôlé par le Grand Frère a été réalisé. Maintenant, les Abraham modernes ont déjà les outils technologiques pour cela, ils savent tout sur chaque être humain sur cette planète, à la limite qu'ils savent combien de battements de coeur chaque personne a. S'ils le savent, ils savent tout de la vie d'une personne, d'une famille, d'un groupe, d'une société. La société panoptique est déjà une réalité claire, tous observés comme dans un cloître et tous adorant le nouveau dieu qui prend soin de sa vie, des virus dangereux de toutes sortes qui se cachent partout. Tout est normal. La peur est utilisée comme la meilleure arme pour les hommes confinés pour croire qu'ils sont libres dans le cloître. L'esclavage perfectionné à son meilleur. Tous les esclaves croient qu'ils sont libres et acceptent avec reconnaissance d'être enfermés dans le cloître, travaillant à enrichir le Grand Frère, le Dieu de cette époque et de cette humanité esclave. La plus esclave de toute l'histoire humaine, alors, cette humanité ne sait pas qu'elle est esclave et qu'elle vit confinée comme quelque chose de normal dans la société du cloître, celle qui l'avait déjà créé il y a longtemps et qui ne vit maintenant que sa plénitude ou son apogée, dans laquelle tout le monde s'incline pour leur rendre hommage et crie Vive la liberté