Quand science pure et science-fiction se melent

Dans le but d'informer de manière globale et succincte jeunes et moins jeunes au sujet du fonctionnement de la planète il était nécessaire de fournir un condensé de thèmes scientifiques dans un seul et unique petit compendium qui soit à la fois simplifié, rigoureux et surtout ludique. Nombreux concepts de sciences de l'école obligatoire sont ainsi développés de manière intellectuelle dans des courts chapitres. On entame le thème du sol. Le sol, substrat de croissance des végétaux pour notre alimentation est vivant car riche en microorganismes. On discute des relations entre les différentes formes de vie du sol et de l'indissociable thème de son humidité. En pratique le sol sain et vivant nous protège des inondations. En théorie on apprend également l'existence de nombreux échanges chimiques et physiques entre terre et eau et entre terre et air. La terre fonctionne comme réservoir et purificateur de cette eau qui arrive à travers des canalisations dans nos ménages. L'anomalie de densité de l'eau et sa chaleur spécifique élevée sont traités avec un regard aux répercussions macroscopiques: courants océaniques et effet thermorégulateur des réservoirs d'eau. On traite de l'osmose que l'homme exploite dans la conservation des denrées alimentaires (salaisons et confitures). Le sel contenu dans l'eau de mer ouvre le discours vers ses origines préhistoriques et sur les étiquettes des eaux minérales en bouteille. La liste d'éléments chimiques sur ces étiquettes reflètent les échanges entre terre et eau démarrant de manière concrète le discours de fond sur l'omniprésence des cycles qui sont illustrés avec l'histoire physiologique du guano du Pérou et celle écologique de l'analyse des êtres vivants qui ne vivent pas une vie indépendante mais qui sont tous interconnectés entre eux. Dans le contexte de la globalisation actuelle le thème des espèces exotiques est abordé. Les animaux qui se mangent entre eux sont un exemple de structure qui transfère des éléments chimiques, des toxines et des polluants divers, du sol en direction des plantes, puis en direction des herbivores pour enfin atteindre l'humain. Le scientifique en général ne fait pas que de regarder mais prend le temps d'observer de plusieurs angles de vue. Ainsi un chapitre décortique un arbre selon le temps qui s'écoule, selon la matière qui le constitue, selon l'eau qui lui circule à travers et selon les gaz qui les traversent. Ces végétaux que nous mangeons influencent la composition de l'air qui est traitée au niveau de sa structure (atmosphère). On reviens au corps humain avec le suivi du trajet de la fumée depuis l'endroit de combustion d'une cigarette jusqu'à son élimination. On commence le discours sur les organes sensoriels avec l'efficacité de notre peau contre certains agents d'agressions externes. On discutes d'organismes franchissant cette barrière et provoquant désagréments et pathologies. Démarrée avec la peau, siège du sens du toucher, la perception du monde qui nous entoure se poursuit avec le goût, l'odorat et l'ouïe: leurs mécanismes de fonctionnement sont examinés sous un nouvel angle. On s'extrait de notre bulle humaine avec un regard tourné vers l'astronomie qui fractionne notre emploi du temps et oriente notre futur. L'illusion quotidienne du soleil qui ne tourne pas autour de la terre et l'illusion de Vénus qui, malgré sa luminosité, n'est pas une étoile mais une planète nous ouvrent la porte du phénomène sociétal des fake-news avec l'intrigue romanesque de science-fiction et exemple du village de Laden. Bin l'extraterrestre avait désormais forgé son opinion concernant l'humanité peuplant la planète bleue. Désemparé par le constat sans appel des nombreux indicateurs et témoignages qu'il avait rassemblé lors de son éphémère mais dense séjour sur Terre, son verdict fût la conséquence logique de ses multiples observatio